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archee, cybermensuel < http://archee.qc.ca/ >

Premiere livree, octobre 2002



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|— > archee est de retour dans le cyberespace !

Trop longtemps tapi dans le noir des circuits electroniques, meditant et
traficotant la nouvelle interface, voici enfin la fin du processus et le
debut d'une presence renouvelee sur l'interreseau.

Il nous fallait revoir le site, son ergonomie, sa programmation, ses
hyperliens, changer de serveur, modifier les fichiers de style et plus
encore. L'experience accumulee nous dictait un tel chambardement.

Notez que cette transformation majeure a ete amorcee grace a l'heureuse
initiative de Cecile Petit (Universite de Provence). Nous la remercions
sincerement pour sa participation au design et a l'elaboration de la
nouvelle interface, son appui et sa volonte furent essentielles et
indispensables a cette realisation. Elle est une nouvelle equipiere et nous
en sommes tres heureux.

A l'occasion de cette premiere publication 2002-2003, nous souhaitons aussi
la bienvenue aux quelques 40 nouveaux abonnes. L'abonnement est le barometre
de notre pertinence, et nous esperons que vous serez nombreux a maintenir
votre abonnement au fil des ans.

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|— > A propos de la premiere livree 2002-2003

Il y a de ces textes sur lesquels on revient, l'entretien de Jeremy Turner
avec Myron Krueger (US) est de ceux-la. Non que les propos de Krueger nous
conduisent a de lourdes reflexions, mais bien parce que l'experience de ce
personnage elargit considerablement notre comprehension des phenomenes
sociotechnologiques actuels. Trente ans c'est peu a l'echelle historique, a
l'echelle electronique cependant les annees ne se comptent plus. Pionnier de
la realite artificielle, Myron Krueger a vecu bien des espoirs et bien des
deceptions. Sans amertume, il decrit son parcours et nous entraine a
reconsiderer le temps present, passe et futur. Il nous convie a reevaluer et
reprendre nos responsabilites culturelles et technologiques dans la creation
des milieux de vie dans lesquels nous evoluons.

En effet, on oublie trop souvent que nous sommes des acteurs technologiques
en ce monde et que ce dernier ne se reduit pas au marche du coin, a l'
automobile et au portable (au cellulaire dit-on au Quebec). Insidieusement
depossedes d'une certaine creativite sociale par les prouesses techniques
des grandes societes, nous laissons trop souvent choir notre capacite a la
critique et a la construction volontaire. A l'encontre des problemes criants
de la pauvrete, une technologie marchande se faufile sans trop de
resistance.

Le savoir, on le dit depuis un certain temps, n'est plus une question de
connaissance mais d'acces a l'information, une expression certes galvaudee
mais qui resiste au temps, moins pour l'